Spaghetti bolognaise

Dimanche dernier, j’ai demandé à Miss Chérie, malade et en préparation d’examen blanc, ce qu’elle voulait manger. Sans hésitation, elle m’a répondu: « des spaghetti bolognaise ». J’étais prête à tous les exploits culinaires mais j’ai du ranger ma cape de « Super Maman » et me contenter de lui faire plaisir avec ce plat à la portée de la cuisinière la plus empotée. J’arrête tout de suite les puristes qui viendraient me dire « c’est pas comme ça qu’on fait les spaghetti à Bologne ». On se calme, il s’agit de spaghetti bolognaise à MA façon, avec ce que j’avais dans le frigo et l’intention de faire passer, ni vu, ni connu, des légumes dans le plat préféré de Miss Chérie.Spaghetti bolognaise

Ingrédients: pour 2 pers., 150 gr de spaghetti, 1 boite de tomates pelées (250 gr), 1 c à s de concentré de tomates (ou une pointe de ketchup), 1 oignon, 1 gousse d’ail, 1 branche de thym, quelques feuilles de persil, 300 gr de viande hachée, 1 carotte, 4 champignons de paris, 1 tranche épaisse de chorizo (facultatif), sel, poivre, huile d’olive.

Préparation= 20 minutes – Cuisson= 35 minutes

Sauce bolognaise: émincer l’oignon et l’ail dégermé. Dans une sauteuse, faire revenir l’oignon et et l’ail dans l’huile d’olive sur feu moyen. Quand l’oignon est translucide, monter le feu et faire revenir la viande hachée, jusqu’à ce qu’elle soit bien dorée. Baisser le feu, ajouter la carotte coupée en rondelles puis les tomates pelées égouttées et le concentré de tomates. Saler, poivrer et émietter le thym. Laisser mijoter environ 30 minutes, c’est ce qui va permettre à la sauce de prendre toute sa saveur. Quinze minutes avant la fin de la cuisson, laver et émincer les champignons et les rajouter à la sauce bolognaise. Quelques minutes avant la fin de la cuisson, rajouter le chorizo coupé en dés.

Cuire les spaghetti: j’ai longtemps fait cuire mes spaghetti n’importe comment, jusqu’au jour où j’ai compris qu’en cuisine aussi, le diable est dans les détails. Secret numéro 1: cuire les spaghetti dans une grande quantité d’eau salée. Je sors mon plus grand faitout que je remplis d’eau et je sale avec une grosse pincée (ou une petite poignée) de gros sel. L’eau met plus de temps à bouillir, donc il faut anticiper un peu et ne pas oublier de couvrir le faitout pour arriver plus vite à ébullition. Quand l’eau bout, retirer le couvercle, verser les spaghetti, tourner avec une cuillère en bois et laisser cuire à petits bouillons, le temps indiqué sur le paquet.

C’est le deuxième secret: respecter scrupuleusement le temps de cuisson.

Égoutter les spaghetti, les verser dans un plat creux et verser dessus la sauce bolognaise. Saupoudrer de persil ciselé et servir sans attendre avec du parmesan à râper.

D’autres idées de spaghetti: spaghetti à la pizzaiola, spaghetti à la carbonara

29 commentaires sur « Spaghetti bolognaise »

  1. Mais les plats les plus simples sont bien souvent les meilleurs ! ta fille le sait bien, elle savait que son plat de pâtes serait merveilleux ! elle ne s’est pas trompée !! bravo pour l’ajout des légumes !! Bisous

  2. Oh ben moi j’aime bien ta version ! Mon papa aussi il y mettait des champignons quand j’étais gamine… je suppose que c’était pour faire passer « ni vu, ni connu » 😉 un truc que je n’aurais pas mangé par ailleurs ! J’aime bien l’idée du chorizo tiens !

    1. Et oui, parfois le bonheur est dans la simplicité. Ca tombe assez bien, je n’ai pas toujours envie de passer mes dimanches en cuisine 😉

  3. ben dis donc… j’irais jamais manger chez toi. On doit mourir (crever) de faim quand on quitte ta table… 75 grammes de spaguettis par personne?!??!!! C’est la quantité pour des enfants de  » ou 4 ans ça… ou c’est une antipasta ?!??!!! Non… je ne dirais rien sur les champignons ni sur le saucisson… espagnol… Je vais me marrer tout seul dans mon coin…. Mais de grâce… de GRACE…. ne m’invite jamais !!!!!!!!! Déjà, sachant que pour cette « simple » recette, il faut que les oignons ne soit pas translucides mais bien dorés et qu’ensuite on les réserve avant de bien faire dorer également la viande hachée, l’ai s’ajoutant seulement après quand on rajoutera les oignons qui ont été réservés (et éviter ainsi qu’il ne brûle) en même temps que les tomates et un verre de vin blanc. Je ne ferais pas de commentaire sur les épices à utiliser… A chacun ses goûts… (mais là aussi, il y a pas de choses à dire….) Et qu’ensuite cette cuisson doit durer au MINIMUM DEUX heures à feux doux… Mais dis moi : « Happy cooking »… c’est peut-être destiné à des américains…?!??!!!!!!
    Mais non… rassure toi… J’ t’allume un p’tit coup là…
    Et je vais être très très mais vraiment trèèèèèèèès sympa et te donner la mienne de recette… Et pendant des années, mes clients m’ont dit que c’étaient les meilleures qu’ils aient jamais mangé….
    (petit extrait de mon livre de cuisine destiné à mes enfants…)

    Sauce Bolognaise

    La plus importante de toutes… Et s’il ne fallait en retenir qu’une, ce serait celle-ci bien entendu.
    Cette sauce se fait en quantité importante et se met au congélateur par portion individuelle ou par portions représentant la composition du ménage bien évidemment.
    Sans congélateur, elle se gardera quelques jours au frigo.
    On l’utilise à priori sur les pâtes… C’est la raison même de cette sauce italienne. Mais on peut aussi la consommer sur du riz, des viandes blanches, des légumes, sur une omelette, sur une pizza, du pain… etc…

    Les ingrédients :
    Recette familiale pour une « grosse » casserole de sauce. On mettra au congélateur des rations de 2 ou 3 ou 4 personnes qu’on dégèlera au fur et à mesure des besoins.
    Pour 10 à 12 portions… selon les mangeurs
    Deux possibilités : tomates fraîches ou tomates en boite…
    Soit 3 grosses boites (de 800 gr) de tomates pelées et coupées en morceaux
    Soit 3 kg de tomates fraîches bien mûres et épluchées et elles aussi coupées en morceaux et desquelles ont aura enlevé le cœur.
    1 boite de concentré de tomates (petite boite de la taille d’un yaourt)
    6 gros oignons coupés en lamelles.
    1 tête d’ail entière épluchée et dégermée en petit morceaux ou mieux passée au presse-ail.
    1 kg de viande de porc et veau hachée.
    3 à 4 branches de céleri coupés très petits.
    2 à 3 carottes coupées elles aussi très menues.
    3 cubes de bouillon de viande.
    10 à 12 feuilles de laurier *
    Quelques branches de thym *
    1 grosse càs de romarin (ou en branche aussi) *
    1 grosse càs de sauge (ou en branche aussi)*
    1 grosse càs de thym (ou en branche aussi)*
    1 grosse càs de basilic *
    Quelques traits de sauce Maggy.
    Quelques traits de sauce anglaise.
    Quelques traits de sauce soja.
    3 à 4 sucre (ou 1 càc de bicarbonate de soude ou même les deux pour contrer l’acidité)
    1 dl d’huile d’olives de qualité.
    50 cl de vin blanc.
    Poivre – sel – sambal oleck selon les goûts (ou autres piments).

    La préparation :

    Dans une grande casserole, faire revenir dans l’huile d’olive, les oignons hachés en lamelles d’abord et l’ail un peu après et les faire dorer. (L’ail brûle vite et on le mettra à cuire un peu après les oignons ou même après la viande).
    Les retirer et les réserver quand tout est bien doré.
    Dans cette même huile y faire bien revenir et dorer la viande en émiettant bien cette viande.
    Remettre les oignons/ail sur la viande.
    Ajouter les tomates, les branches de céleris, les carottes coupées en très petits morceaux ainsi que les autres éléments cités dans les ingrédients. Les aromates marqués avec une * seront placés dans une étamine pour qu’il n’y ait pas de particules dures dans la sauce. Ajouter le vin blanc jusqu’à consistance souhaitée.
    Laisser cuire avec couvercle à feux doux, lentement, quelques heures en mélangeant de temps en temps pour éviter d’attacher au fond en ajoutant un peu d’eau ou mieux de vin blanc
    Si on réalise cette sauce avec des tomates fraîches, l’aspect, le goût, la texture seront différents.
    Dans ce cas, la sauce sera beaucoup plus liquide.
    Il faudra peut-être un peu diminuer l’apport de vin (ou d’eau) lors de la cuisson. Mais cela dépend aussi de la qualité des tomates. Certaines variétés peuvent être plus « farineuses » que d’autres.
    Le mieux étant les tomates italiennes « Roma », les tomates allongées, oblongues…
    Il faut impérativement les éplucher et enlever la partir centrale, dure des tomates, sinon on aura les peaux de tomates dans la sauce et c’est, pour moi, non mangeable !!!
    De même, quand j’utilise des tomates en boite, j’essaie d’avoir des tomates pelées et coupées « en morceaux »… sinon, je passe les tomates une par une dans mes mains pour enlever le cœur de certaines de ces tomates.
    Il faut aussi mettre les épices dans une étamine (compresse de gaze) pour ne pas retrouver dans la sauce, des parties dures de ces épices.
    Et attention aussi que cette sauce n’attache au fond de la casserole… Elle serait juste bonne… à jeter !!!!

    C’est tout simple… tout bon… et pas cher… et c’est une recette conviviale.
    Sur les spaghettis on y mettra une ou deux louche(s) de sauce et on y mettra du parmesan râpé ou du pécorino râpé à priori…
    Mais il y a aussi les linguines, les tagliatelles, les pennes, les orichios, les pasticcios, etc etc…
    Et enfin, on peut aussi faire cette sauce excactement de la même manière avec les mêmes ingrédients mais sans viande.
    Certains, certaines aiment aussi du gruyère (beeeeerkkkk… ça colle de partout…) à la place des fromages italiens… Question de goût. Pas pour moi le gruyère…
    Quelques brins de ciboulette ou d’oignons-tige et/ou de persil haché fraîchement…
    Servir avec un bon petit rouge léger comme le chianti par exemple… et à volonté per favor….
    Et un bout de baguette bien croustillante…

    1. J’étais sure que j’aurai un puriste sur cette recette 😉
      Merci beaucoup Jacques pour ta recette beaucoup plus orthodoxe que la mienne. J’adore faire la cuisine mais parfois j’aime aussi ne pas passer mon temps en cuisine, faire plaisir, aller vite et me débrouiller avec ce que j’ai dans le frigo. Cette aussi cette cuisine là que j’aime partager ici. Une cuisine à peine plus compliquée que de manger du tout fait, vraiment accessible et saine.
      En tout cas, je relève le défi, je vais tester Ta version de bolo et gouter la différence. Merci beaucoup d’avoir partagé ton secret, il est entre de bonnes mains 😉

  4. Ah mais moi aussi Chère Anne, il m’arrive de cuire quelques pâtes avec de l’huile d’olive (que j’achète en direct en Crète) , de l’ail et du basilic frais…Un peu de (vieux) parmesan (rapé frais quand même hein) et d’épices… C’est tout. Et de me régaler… Avec trois fois rien… Et un petit rouge aussi pour ne pas mourrir de soif quand même…
    Juste après avoir cliqué sur « laisser un commentaire » je m’en suis mordu les doigts… J’ai pensé que cet humour, un peu acidifié, pourrait ne pas être apprécié. Mais au travers de ta réponse, je vois qu’il n’en est rien et je te remercie de me déculpabiliser.
    D’autant plus que cette recette n’est même pas LA recette de la vraie « bolognaise » académique. Je suis moi-même en train de réaliser un petit livre de recette à la demande expresse de mes « enfants »… Mais bien entendu à titre strictement privé. Ce qui explique le « caractère » expéditif de la forme utilisée…
    Mais au cas ou tu le souhaiterais, je me ferais un plaisir de te le partager… en privé.
    Bien cordialement,
    Jacques

    1. La cuisine c’est le partage et la transmission. Chacun a ses astuces et ses petits secrets de famille jalousement gardés. Au contraire, j’étais très contente d’avoir ta recette que je testerai un de ces jours. Je serai ravie d’avoir ton petit livre de recettes, il suffit de l’envoyer à happy4cook@gmail.com Bon dimanche Jacques et merci pour tes contributions sur ce blog !

  5. Bonjour Anne,
    « mon livre » de recettes… serait un peu pompeux comme titre… Ce sont mes trois derniers enfants qui m’ont demandés de leur écrire ces recettes qui seront plu tard la nostalgie de leur jeunes années.
    Ce « livre » est écrit. Mais j’ai fait une bêtise informatique. J’ai créé un modèle de page et à la place d’écrire ces recettes sur une nouvelle page (nouveau fichier) individuelle, j’ai mis ces recettes les unes à la suite des autres dans un même fichier…
    Je dois donc maintenant reprendre chacune de ces recettes (+/- 200) et les copier, chacune, sur une page individuellement.
    J’avais aussi pensé le faire imprimer sous la forme d’un livre-photo… mais là, c’est le budget qui m’a laissé le c** par terre…
    Je dois également relire, corriger, modifier quelques détails ou photos (manquantes ou pas très réussies) pour le terminer.
    Mais ceci dit, je peux te le faire parvenir à l’état brut où il se trouve actuellement.
    Tu pourras en faire ce que tu veux si tu veux en publier certaines. Mais tu verras qu’elles sont souvent « personnalisée » sur un plan familial dans les commentaires humoristiques.
    Bien cordialement,
    Jacques

    1. Bonjour Jacques,
      oui ça me plairait bien d’avoir tes recettes même si la présentation n’est pas optimum (ah l’informatique ;-)). Ta recette de bolo m’a mis l’eau à la bouche.
      Bonne semaine

      Anne

      1. Bonjour Anne,
        Je t’ai expédié hier 3 fichiers différents. Sur l’adresse de ton blog. Fais moi savoir avant de continuer, si tu peux les ouvrir, les lire, voir les photos ???
        Peut-être par MP par mail.
        Jacques

  6. Comme quoi ce sont souvent les plats les plus simples qui font le plus plaisir ! (même si ça peut être parfois frustrant pour le cuisinier ! )
    Ta recette m’a l’air super appétissante, j’aime cette simplicité…quoiqu’en disent les puristes ;-))

  7. Et quand moi je fais une version express… je rajoute une aubergine râpée à la viande hachée ! çà rend le plat encore plus savoureux ^^ Que les puristes me pardonnent 😉
    Bises et beau dimanche !
    Sandy xxx

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